Avec des critères de distance et de gestion des délais, les Brevets fédéraux de cyclotourisme permettent de s’évaluer de manière progressive sur des distances croissantes conséquentes. Ces brevets sont accessibles aux pratiquants réguliers, sur n’importe quel type de vélo, y compris les vélos couchés.
Le club organisateur peut moduler les délais de 5 % en plus, en fonction du relief et des conditions atmosphériques ou du dépassement de la distance, avec une neutralisation nocturne laissée à l’appréciation du randonneur. Pour ces parcours de nuit, l’organisateur doit s’assurer au départ que les machines sont pourvues d’un éclairage fixe (avant et arrière) en bon état de fonctionnement. Il s’agit ici de se conformer au code de la route en vigueur. Il est recommandé au randonneur de se rapprocher de l’article R239 du code de la route en vigueur.
Les distances théoriques devront néanmoins être les plus précises possible pour éviter toutes réclamations, sans pour autant être inférieures au kilométrage de base ou être supérieures de plus de 3 %, exceptés le 150 et le 250 km où le dépassement toléré peut atteindre 5 %. Afin de rendre ce brevet touristique, il est souhaitable que les lieux de contrôles soient associés à des lieux de contrôles de brevets non kilométriques tels que les BCN/BPN ou maison des Parcs naturels.